Théâtre du Chêne Noir
8 bis Rue Sainte Catherine

84000 - Avignon

du 7 au 29 Juillet

relâches les 10,17, 24 juillet

à 21h10

 

 

 

Un récit qui a occupé notre enfance et y  a laissé des traces de frayeur.

 

Mais Amélie Nothon a repris le conte pour en faire une histoire fort plaisante.

Une jeune femme cherche un logement et trouve une annonce peu commune d’un riche espagnol qui loue une chambre dans un hôtel particulier à un prix dérisoire. Elle se rend à l’annonce et obtient la chambre.

Mais le gentilhomme, un géant enfoui dans une barbe, tombe amoureux de la belle.

Mais elle veut comprendre ce que sont devenues les jeunes filles qui ont loué cette chambre avant elle et ont disparu.

Enquête de sa part et séduction du côté du logeur qui multiplie les attentions, déroule les fastes.

L’histoire se déroule dans le luxe et l’originalité avec un majordome mystérieux toujours là au bon moment.

Quel cadre enchanteur, que de mystère. Mais la jeune fille ne s’en laisse pas conter et arrive à ses fins sans tomber dans les pièges de don Elemirio et de sa chambre noire toujours ouverte.

La réécriture d’Amélie Nothon est très belle et fort intelligente, traçant des chemins pertinent à l’héroïne Saturnine qui pas à pas avance dans la connaissance de son logeur et de ses pratiques.

Qui montre que la jeune femme est plus habile que l’homme, prise de position très moderne.

Saturnine comprend peu à peu qui est son logeur et elle veut venger les jeunes filles qui l’ont précédée en utilisant les armes de don Elemirio.

La mise en scène est sobre et efficace, le dispositif scénique plein de trouvailles donnant au lieu une allure de fête. Une pièce fort agréable que l’on suit avec beaucoup de plaisir

La distribution est parfaite chacun incarnant à la perfection son rôle.

Jean Michel Gautier

 

Barbe bleue

d’Amélie Nothomb
Adaptation et mise en scène Frédérique Lazarini

avec Pierre Forest, Gisèle Worthington, Cédric Colas, Helen Ley

Décor et lumière Francois Cabanat
Costumes Dominique Bourde et Isabelle Pasquier
Création sonore Francoise Munch

Vidéo Hugo Givort