Entête

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ET ÉLECTION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION D’AF&C

 

 

L’assemblée générale et l’élection au Conseil d’administration d’AF&C dignes d’une République bananière

 

Lorsqu’on entend au fil des jours le discours de quelques participants lors de cette assemblée générale d’AF&C du 29 novembre 2021, on reste pantois, déboussolés par le comportement des dirigeants.
Comment une association créée pour soutenir les théâtres d’Avignon, pièces maîtresses d’un festival qui excite toutes les convoitises, peut-elle tomber si bas ? De manipulations en détournements, de faux en dissimulations, tout le panel des exactions possibles semble avoir été mis en route. Des adhérents exclus, d’autres empêchés de voter, où est-on, où va t-on ?
Monsieur Benedetto, le président sortant, sentant son règne sur le point de sombrer semble avoir été aidé par son directeur. Des heures durant, ils ficellent l’ association en tordant statuts et règlement intérieur pour qu’il arrive à sa réélection. Sans craindre les manquements les plus sommaires, sans se soucier de quoi que ce soit et surtout pas du mandat de confiance qui leur a été confié par les adhérents d’AF&C, ils semblent avoir multiplié les irrégularités en tous genres sous le regard des deux huissiers présents à cette assemblée et qui ont consigné dans leur rapport un nombre d’incidents conséquent.
Par exemple, la Cie Le Théâtre de la Vallée s’est vu exclure du vote pour cotisation non réglée alors qu’il n’en est rien puisqu’elle a pu produire une facture d’AF&C attestant qu’il est à jour de sa cotisation depuis janvier 21 et ce pendant un an…
Le Théâtre de la Porte Saint-Michel s’est vu radié pour « diffamation » alors que personne n’a su ce qui lui était reproché, sans aucun respect des procédures statutaires en la matière... et surtout en piétinant les modalités prévues pour exclure un membre prétendument « fautif ».
Là encore, violation du droit associatif.
Blocage du cahier d’émargement, comptes rendus de conseil d’administration non publiés un mois après....
Les incidents qui ont émaillé cette AG se sont accumulés…
Une quinzaine de théâtres ont été mis sur la touche pour différents motifs, tous, comme par hasard, appartenant à la Fédération des Théâtres Indépendants d’Avignon. Et en revanche, des nouveaux adhérents qui n’avaient aucune raison de faire partie de la liste des adhérents au Collège des théâtres et donc de pouvoir voter ont fait leur apparition, comme les communes de Châteauneuf-du-Pape et Monteux car non localisées dans le grand Avignon avaient été acceptées avant – in extremis – , à la demande d’une adhérente qui avait relevé l’irrégularité, d’être retirés des votants par Sébastien Benedetto lui-même…
On le voit les sept heures de discussions n’ont pas réussi à faire avancer les choses lors de l’AG, il y a un réel malaise causé par des comportements inadéquats entraînant la subsistance de grandes zones d’ombre.
Il serait temps de reprendre tout cela en main par une équipe de professionnels, avant que cette association et son festival ne sombrent dans le chaos.
En fin de compte, il semble que beaucoup ait été fait contre les intérêts des adhérents, les échanges lors de cette AG furent d’une grande tristesse.
Le ton fut bien souvent agressif et autoritaire, les mensonges intentionnels, bien loin de ce que l’on est en droit d’attendre d’une association de ce type.
On déplore aussi que le secret du vote a dû être brisé afin de clarifier des situations litigieuses identifiées par certains scrutateurs au moment du vote.
Les conséquences de tout cela sont très importantes.
Le Off est né seul sans aucune organisation ni le soutien de qui que ce soit, c’est aux théâtres et aux compagnies de définir leur modus vivendi.
Fanny Inesta et Jean Michel Gautier