FESTIVAL DE LA CORRESPONDANCE – GRIGNAN
Avoir 20 ans,
Jeunesse et correspondance
20e édition
Programme
AUTEURS
ADAPTATEURS
CONFÉRENCIERS
COMÉDIENS
LECTEURS
METTEURS EN SCENE
MUSICIENS
Alexandra BADEA, Virginie BERLING, Nicolas BIGARDS, Jacques BONNAFFÉ, Jacqueline BOURGES-MAUNOURY, Nicolas BRIANÇON, Didier BRICE, Sigrid CARRÉ, Jean-Claude CASANOVA, Blandine de CAUNES, Judith CHAINE, Brigitte CHAMARANDE, Mathieu CHEDID, Simon CHEMAMA, Pierre COCHEZ , Erwan COEDELO, Benjamin COLLIER, Agathe de COURCY, Marie-Armelle DEGUY, Sophie DELAGE, Éliane DESCHAMPS-PRIA, Sarah DUPONT D’ISIGNY, Françoise FABIAN, Lydia FLEM, Guillaume de FONCLARE, Julia de GASQUET, Thierry GIBAULT, Thierry GILLYBOEUF, Benjamin GUILLARD, Lukas HEMLEB, Vincent HUGUET, Benoit LAMBERT, Benjamin LAURENT, Elsa LEPOIVRE, Monique LEVI-STRAUSS, Georges LIEBERT, Jérémie LIPPMANN, Dame Felicity LOTT, Thierry MARCHAISSE, Philippe MEYER, Julie MOULIER, Norma NAHOUN, Jean-François PEYRET, Marie SALVAT, Antoine SARRAZIN, Michel SERFATI, Jeanne STRANART, Julie VALERO, Jean-Daniel VERHAEGHE, Florence VIALA, Michel VINAVER, Cédric VILLANI, Lambert WILSON, Nicolas WORMS, Jeanne ZAEPFFEL
LECTURES - SPECTACLES
Collégiale - 22h
UN AMOUR ENIGMATIQUE
Avec Lambert WILSON, Dame Felicity LOTT, soprano et Jacqueline BOURGES-MAUNOURY, piano
Tourgueniev fait la connaissance de Pauline Garcia Viardot à Paris en 1843 et lui demeurera attaché jusqu’à sa mort. Cantatrice de l’Opéra italien à Paris , sœur de la Malibran, et épouse de l’historien d’art Louis Viardot , elle lui ouvre les portes du milieu artistique de la capitale. Tourgueniev portera à ce couple une amitié où se mêlait sensibilité artistique et sympathie intellectuelle pendant plus de quarante ans .Et l’amour mystérieux qu’il voua à cette femme lui tint lieu de patrie et de famille.
ENCOR SUR LE PAVÉ SONNE MON PAS NOCTURNE
Adaptation libre Vincent HUGUET
Mise en lecture Vincent HUGUET
Avec Françoise FABIAN, Julie MOULIER, Norma NAHOUN, soprano et Benjamin LAURENT, piano
Reynaldo Hahn fait la connaissance de Marcel Proust dans un salon parisien où le jeune musicien se produit . Il a 20 ans , Proust , 23 . Ils seront amants pendant 2 ans , puis resteront tendrement jusqu’à la mort de l’écrivain. . Il était pour Proust l’ami idéal , par sa distinction morale et son intelligence. Leur correspondance dont on n’a pas retrouvé les lettres postérieures à 1915 est faite de portraits, d’impressions de lecture, de jugements artistiques, de relations d’événements mondains . On devine ce qui deviendra un jour la Recherche
FREUD À SA FILLE
Adaptation libre Jean-François PEYRET
Mise en lecture Lukas HEMLEB
Avec Lukas HEMLEB (distribution en cours)
NAPOLÉON
Adaptation libre et mise en lecture Jean-Daniel VERHAEGHE
Avec Thierry GIBAULT et Benjamin GUILLARD
ARTHUR RIMBAUD : LA BEAUTÉ, COURAGE !
Adaptation libre Virginie BERLING
Musique Mathieu CHEDID
Mise en lecture Jérémie LIPPMANN
Avec (distribution en cours)
D’un Rimbaud âgé de 15 à 18 ans, le lecteur abasourdi voit jaillir un art poétique parfaitement maîtrisé. Lettres et poèmes contemporains s’élèvent ensemble, s’entrechoquent et se nourrissent mutuellement. Pulvériser en même temps que créer : il s’agit de tendre au langage universel de la Beauté.
NICOLAS DE STAËL
Adaptation libre Sophie DELAGE
Mise en lecture Jérémie LIPPMANN
Avec Nicolas BRIANÇON et (distribution en cours)
LECTURES - SPECTACLES
Collégiale - 19h
S’ENGAGER ? correspondance Albert Camus, Michel Vinaver
Adaptation Simon CHEMAMA
Mise en lecture Simon CHEMAMA
Avec Jacques BONNAFFE
Avril 1946, New York. Michel Vinaver a 19 ans, il est étudiant dans une université américaine et fait ses tout premiers pas comme écrivain. Il assiste à une conférence d’Albert Camus, qui, à seulement 33 ans, est déjà un auteur célèbre. Il l’aborde… comme l’ont fait, vraisemblablement, de très nombreux jeunes gens. Que lui dit-il, pour poser les prémisses d’une collaboration littéraire et d’une amitié réelle ?
Leur correspondance va s’étendre sur une dizaine d’années. Tout récemment, trente-six lettres ont pu être retrouvées. Une pensée s’y déploie, étonnamment vive et libre. Il est question, notamment, des rapports de la littérature et du monde, de la valeur et des écueils de l’« engagement ». « J'aime mieux les hommes engagés que les littératures engagées », écrivait Camus dans ses Carnets de l'automne 1946. N’empêche qu’il a aussi pensé qu’écrire « oblige ». Vinaver avait le désir farouche, en tant qu'homme et citoyen, de s'engager dans les combats sociaux et politiques de son temps (à 17 ans, il s’était porté volontaire dans l'Armée française de la Libération). Mais sur le plan de l'écriture, il formule une idée nouvelle : l'écrivain n'a pas à s'engager, il doit écrire au hasard, avec sincérité, et un effet se produira quand même, et peut-être plus sûrement encore. Un trop fort sentiment de responsabilité s'avère fatal à la créativité aussi bien qu'à l'effectivité des textes produits.
Indifférence, engagement, objection... différentes attitudes vis-à-vis du réel, dont le sens et les tensions, par-delà les années, nous aident à penser et à affronter l'aujourd'hui.
CABARET
Conception et direction Philippe MEYER
Avec Florence VIALA, Elsa LEPOIVRE, Loïc CORBERY, sociétaires de la Comédie-Française, et Pascal SANGLA, piano
NEAL CASSADY
Adaptation libre Sigrid CARRE
Mise en lecture Benjamin GUILLARD
Avec BENABAR ( sous réserve)
.P.S. Lis cette lettre illisible comme une suite de pensées débridées. Merci.
P.P.S, Lis cette lettre illisible comme une suite de pensées débridées. Merci. — d’après Un truc très beau qui contient tout invite à plonger dans le swing frénétique, le tempo obsessionnel de celui qu’on surnomme à juste titre, « l’enfant terrible de la Beat Generation », Neal Cassady.
Aux côtés de la sienne, comme exhumée des décombres de Sur la route, la voix de Jack Kerouac — son frère de coeur et d’esprit — s’offre en écho à cette traversée épileptique.
LOU ANDRÉAS-SALOMÉ -- ANNA FREUD : Relations essentielles
Adaptation libre Sigrid CARRE
Mise en lecture Karin ROMER
Avec distribution en cours
Dès sa rencontre avec Freud, la grande intellectuelle et femme de lettres qu’est Lou Andréas-Salomé se lance dans la psychanalyse. La jeune Anna Freud est la fille cadette et le disciple préféré du maître. Entre les deux, une relation se développe, à la fois tendre et professionnelle. La femme mature transmet à la plus jeune sa pulsion de vie, fait émerger en elle sa vocation novatrice de psychanalyste pour enfants. Les années passent, les rôles changent…
Charles baudelaire : les maux en fleurs
Adaptation libre Virginie BERLING
Mise en lecture Nicolas BIGARDS
Avec distribution en cours
Depuis son internat du lycée Louis-le-Grand, le jeune Charles écrit à sa mère sa volonté incessante de mieux faire, lui parle de son envie d’ailleurs, la rend complice de ses impertinences. Avec évidence, un dialogue se noue entre les lettres de l’adolescent et l’œuvre à venir du poète Baudelaire, comme un écho lointain et familier.
L’adolescent Charles écrit à sa mère son obsession de mieux faire, son envie d’ailleurs, ses impertinences. L’œuvre à venir du poète Baudelaire dialogue alors avec ces lettres, comme un écho lointain et familier.
HIGELIN, Lettres d’amour
Adaptation libre Sophie DELAGE
Mise en lecture Nicolas BIGARDS
Avec distribution en cours
CONCERT-LECTURES
Jardin du Mail - 17h30
LETTRES AMOUREUSES de CHAR
Adaptation libre Jeanne ZAEPFFEL
Avec Antoine SARRAZIN, Jeanne ZAEPFFEL, chant , Nicolas
WORMS, piano et Marie SALVAT, violon
JAMES JOYCE A NORA
Adaptation libre Jeanne ZAEPFFEL
Avec Antoine SARRAZIN, Jeanne ZAEPFFEL, chant , Nicolas
WORMS, piano et Marie SALVAT, violon
LETTRES AMOUREUSES de CHAR ( reprise)
Adaptation libre Jeanne ZAEPFFEL
Avec Antoine SARRAZIN, Jeanne ZAEPFFEL, chant , Nicolas
WORMS, piano et Marie SALVAT, violon
LETTRES À ALICE
Adaptation libre Sigrid CARRE
Avec Antoine SARRAZIN, Agathe de COURCY et Sarah DUPONT
D’ISIGNY, chant , Nicolas WORMS, piano
LETTRES À UN JEUNE POÈTE
Adaptation libre Jeanne ZAEPFFEL
Avec Antoine SARRAZIN, Jeanne ZAEPFFEL, chant , Nicolas
WORMS, piano
LECTURES
Jardin du Mail – 13h
ITINÉRAIRE AMOUREUX, correspondance entre Mme de Staël et don Pedro de Souza
Adaptation libre Julie VALERO
Mise en lecture Florence VIALA
Ave Florence VIALA sociétaire de la Comédie-Française et distribution en cours
Entre 1805 et 1808, alors qu’elle est en exil, Madame de Staël entretient une idylle amoureuse avec un jeune diplomate portugais, Don Pedro de Souza, dont on peut retracer les étapes à travers quelques dizaines de lettres retrouvées tout au long du dernier siècle. C'est à Rome où ils se rencontrent que commence cet itinéraire amoureux ; Mme de Staël et Don Pedro de Souza y vivent quelques mois, insouciants, entre soirées privées et promenades nocturnes dans les ruines romaines. Mais celle-ci reprend bientôt la route vers Coppet, en Suisse, et ne cessera d’enjoindre son ami de venir la retrouver aux bords du lac Léman. Après quelques semaines de bonheur éphémère, Don Pedro de Souza et Germaine de Staël se séparent à nouveau, celui-ci devant regagner Paris pour ses affaires, alors que la romancière y est interdite de séjour par l’empereur. Quelques journées volées aux abords de Paris viendront encore émailler l’idylle avant que le jeune diplomate ne reprenne la route vers le Portugal, en pleine effervescence politique, et vers son destin dont la marche l’éloigne inéluctablement de sa « chère amie ».
DE GAULLE : la passion de la France
Adaptation libre Virginie BERLING
Avec Loïc CORBERY, sociétaire de la Comédie-Française
À 17 ans, l’élève Charles de Gaulle aime déjà son pays avec ferveur. Dans les malheurs qui se profilent, il sent qu’il a un rôle à jouer. Avec humanité et humour, il raconte à sa famille ses études, puis la boue des tranchées, une blessure, et la longue captivité qui le condamne à l’inaction. L’exigence qu’il incarne au jour le jour ne fait que refléter sa passion exigeante pour la France, qui doit sortir de cette grande guerre auréolée de gloire.
LETTRES À CLAUDE BOURDET
Adaptation libre Sigrid CARRE
Mise en lecture Nicolas BIGARDS
Avec distribution en cours
LETTRES D’AMOUR EN HÉRITAGE
De Lydia FLEM
Avec Marie-Armelle DEGUY
VIRGINIA À SON PÈRE GALILÉE
Mise en lecture Jean-François PEYRET
Avec Julia de GASQUE
LECTURES
Cour Sévigné – 12h30
FLAUBERT
Adaptation libre Thierry GILLYBOEUF
Mise en lecture Nicolas BIGARDS
Avec distribution en cours
MAX JACOB
Adaptation libre Thierry GILLYBOEUF
Avec Didier BRICE
PETITES CONFESSIONS MENTALES
Adaptation libre Julie VALERO
Mise en lecture Didier BRICE
Avec Didier BRICE et distribution en cours
En 1923 lorsque débute cette correspondance, Antonin Artaud n’est encore qu’un jeune poète, fraîchement débarqué à Paris, qui cherche à faire publier ses écrits et vient d’essuyer un refus de la part de la Nouvelle Revue Française, véritable institution littéraire dans laquelle sont publiés, entre autres, Proust, Aragon ou Valéry. Jean Paulhan, secrétaire de la revue lui explique :
« Cher Monsieur,
Voici vos poèmes, auxquels moi je trouve un grand charme. Il semble à Jacques Rivière [directeur littéraire de la revue] que ce charme ne soit ni assez ferme, ni encore assez assuré. »
S’engage alors une correspondance entre le censeur et le jeune poète ; le premier entend à la fois rassurer le second et lui prodiguer les conseils nécessaires à la réalisation de « poèmes parfaitement cohérents et harmonieux ». Mais il prend conscience, au fil des lettres, de l’envergure du mal qui ronge le jeune artiste. La dernière lettre, conservée ici dans son intégralité, témoigne de l’impuissance de celui-ci à s’adresser véritablement à celui qui souffre. Rivière meurt quelque temps après avoir publié la correspondance. Artaud écrit alors : « Il m’est toujours apparu comme très étrange qu’il soit mort peu de temps après avoir publié ces lettres. »
À ce jour, Antonin Artaud reste l’une des figures artistiques les plus marginales et fascinantes de la première moitié du XXe siècle et l’un des penseurs les plus importants du théâtre au XXe siècle.
AVOIR 20 ANS
Adaptation libre
Avec Erwan COEDELO
En partenariat avec le réseau Canopé
LETTRES A UNE JEUNE FILLE
Adaptation libre Thierry GILLYBOEUF
Mise en lecture Nicolas BIGARDS
Avec distribution en cours
LECTURES-RENCONTRES
Cour Sévigné – 17h
PERFORMANCE
De et par Alexandra BADEA
Avec Benjamin COLLIER (guitariste)
Et les voix (enregistrées) de 2 comédiens
Un texte écrit quelques jours avant la représentation. En prise avec l’actualité, en réaction au bruit du monde. Deux voix qui se parlent sans face à face. D’un bout à l’autre du globe, de deux endroits où ça brule. Deux êtres perdus dans le chaos contemporain, noyés dans l’actualité qu’ils subissent en direct. Une correspondance virtuelle comme cri de résistance, comme tentative de raconter l’incompréhensible. Une écriture qui prend appui sur les images qui circulent sur internet au moment des faits pour créer une fiction poétique, pour transcender le réel immédiat. Comment avaler la cruauté du monde et surtout comment la transmettre ? Comment réagir à la violence médiatique ? Quels seront les événements ? Quels seront les endroits dont les deux personnages invisibles parlent ? On ne le sait pas encore. On le saura le jour où le premier mot du texte tombera. C’est l’actualité qui décidera.
Sur le plateau, juste l’auteure et un musicien. Pas de parole incarnée. Deux comédiens préenregistrés dialoguent, leurs voix sont mixées en direct. Le texte écrit pendant la semaine d’avant la représentation est porté par ces deux corps invisibles, on n’entend que leurs voix. L’auteure réagit par une écriture automatique en direct aux derniers événements du jour, elle réajuste le récit, elle articule la circulation de la parole et elle fait progresser l’histoire. Le musicien suit l’écriture en créant une musique improvisée. Un autre type de dialogue se crée entre les mots projetés sur l’écran et le son. Une multiplication de réactions par rapport à l’actualité
Avec le soutien du CNT
LISZT WAGNER, correspondance
Avec Georges LIEBERT « Franz Liszt Richard Wagner, Correspondance »
nouvelle édition présentée et annotée par Georges Liébert
Gallimard, 2014 et Judith CHAINE
Prix Sévigné 2014
Cette correspondance publiée une première fois il ya 50 ans est présentée dans une nouvelle édition augmentée, enrichie de documents biographiques et critiques et comportant de nombreux documents en partie ou totalement inédits. Elle couvre principalement les année 1850 et permet de suivre la genèse des travaux théoriques de Wagner et la carrière virtuose de Liszt. C'est la correspondance d'une amitié de près de 40 ans , orageuse parfois, mais source précieuse d'informations sur la vie musicale de cette époque.
Georges Liébert est diplomé de Sciences politiques et fit toute sa carrière dans l'édition. Après avoir rencontré Raymond Aron, il co-fonda la revue Contrepoint qu'il dirigea de 1969 à 1976 et jusqu'en 2007 a été membre du comité de rédaction de la revue Commentaire. Directeur de collections d'abord chez Robert Laffont, puis chez Hachette, enfin éditeur chez Gallimard , il s'est toujours battu pour la défense de la langue française. Passionné de musique classique, il est depuis 1980 producteur à France Musique et a écrit plusieurs ouvrages sur les chefs d'orchestre "l'art du chef d'orchestre", 1988, "Ni empereur, ni roi, ni chef d'orchestre", 1990, "Nietzsche et la musique", 1995
L’INVOLONTAIRE
De Blandine de CAUNES
Avec Brigitte CHAMARANDE
LETTRES À …, une collection
Avec Thierry MARCHAISSE
et Hadrien LAROCHE « Lettre à Sade » Editions Marchaisse, 2014
La collection "Lettres à ..." invite artistes et écrivains contemporains à écrire à un auteur mort, à dialoguer avec lui. Elle souhaite rendre à la correspondance sa place dans le débat public.
Dans cette collection, Lettres à Sade, 2014, Lettres à Shakespeare, 2014, Lettres à Barthes
Après avoir passé 20 ans aux éditions du Seuil comme conseiller littéraire, puis directeur de collections (Source du savoir, Chemins de pensée, Traces écrites), Thierry Marchaisse a créé en 2011 sa propre maison d'édition "indépendante et généraliste". Le catalogue est très éclectique mêlant fiction et non fiction, proposant essais, récits, romans , poèmes car il se dit "incapable de résister à un beau projet et cela quelque soit son genre". "J'ai toujours été fasciné par les chemins et les énigmes de la création... Etre éditeur, c'est avoir le privilège d'orchestrer touts les étapes de cette longue chaine de métamorphoses qui transfigurent le manuscrit en livre."
Après des études particulièrement brillantes(ENS lettres, DEA lettres, doctorat en philosophie et en sciences sociales), sous des directions prestigieuses ( Jacques Derrida, Julia Kristeva), Hadrien Laroche mène une double carrière de conseiller culturel chargé de développer la coopération scientifique, universitaire et scientifique sur plusieurs continents et de chercheur et d’écrivain . C’est le spécialiste de Jean Genêt, de Derrida et de Marcel Duchamp. Il a écrit de très nombreux articles, des romans , de la poésie, et des essais :entre autre « Duchamp déchets, les hommes, les objets, la catastrophe » Ed du Regard, 2014 ; « Le dernier Genêt, Histoire des hommes infâmes » Seuil, 1997 ( nommé pour le prix Fémina)
CEDRIC VILLANI, Les recherches enthousiastes
Avec Cédric VILLANI « Théorème vivant » Grasset, 2012
Médaille Fields 2010, Cédric Villani n’est pas seulement un brillant mathématicien. Esprit curieux et inventif, il est d’une rare sensibilité aux faits sociaux et aux arts. Il vient nous dire comment les échanges par courriels nourrissent ses recherches mathématiques, ses engagements et ses projets.
RENCONTRES LITTÉRAIRES
Cour des Adhémar – 10h, 11h et 16h
Rencontre
Avec Michel VINAVER et Simon CHEMAMA
Rencontre
avec Alexandra BADEA
Autour de Napoléon
Avec Jean-Claude CASANOVA
Autour de Joë Bousquet
Avec Thierry GILLYBOEUF
Et Guillaume de FONCLARE « Joë » Stock, 2014
Rencontre
Avec Pierre COCHEZ ( sous réserve) « Tel fils » Phebus, 2015
Autour de Freud
Avec Lydia FLEM « l’homme Freud », Seuil, 1991
Rencontre
Avec Monique LEVI-SRAUSS « Une enfance dans la gueule du loup » Seuil, 2014
Rencontre
Avec Gwenaëlle ABOLIVIER « Ecrire d’amour à 20 ans » Editions A dos d’âne, 2014
Autour de la fille de Galilée
Avec Eliane DESCHAMPS-PRIA , traductrice et Jean-François PEYRET
Autour des Lettres d’amour de Juliette Drouet à Victor Hugo
Avec Jeanne STRANART
La correspondance de Juliette Drouet est unique dans l’art épistolaire du XIXe siècle : plus de 22 000 lettres écrites à Victor Hugo, pendant près d’un demi-siècle. Du 16 février 1833, date présumée du premier billet, au 1er janvier 1883, dernier « certificat de vie » qui nous soit parvenu, Juliette Drouet écrivit inlassablement son amour à Victor Hugo.
Cette correspondance aux allures de journal personnel débute dès les premiers jours de leur relation adultère. Entre 1833 et 1835, les premiers billets et les premières lettres d’amour passionnées, admiratives mais aussi empreintes de la souffrance engendrées par leur situation amoureuse se structurent progressivement pour donner naissance à un ensemble épistolaire hors du commun.
Après un Master 2 obtenu à la Sorbonne Nouvelle en 2009, Jeanne Stranart, Docteure en lettres modernes de l’Université de Rouen, a soutenu sa thèse de doctorat le 14 novembre 2014 sur 2545 lettres de Juliette Drouet : « Lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo. Edition et étude comparative des années 1833-1835, 1845, 1866-1869 » sous la direction de Françoise Simonet-Tenant et Florence Naugrette.
Rencontre
Avec Michel SERFATI « Finir la guerre », Phébus, 2015
Confronté au brutal suicide de son père, Alex va se mettre en tête de comprendre les raisons qui ont poussé le vieil homme à commettre l’irréparable.
Une mystérieuse lettre en provenance d’Algérie, arrivée quelques jours avant sa mort, éveille sa curiosité et l’incite à explorer cette piste, celle de son père mobilisé au sud de Tébessa en 1959. Là-bas, il découvrira une culture fascinante, des paysages grandioses et Kahina – l’auteure de la fameuse lettre –, mais aussi les affres de la guerre qui ont tôt fait de transformer les héros en bourreaux.
Né à Belfort, Michel SERFATI a successivement été ouvrier dans l’industrie, éducateur spécialisé , formateur et cadre dans un établissement pour personnes handicapées. Finir la guerre est son premier roman .