Buffon
18 rue buffon
84000 – Avignon

du 7 au 31 juillet
à 21h25
Relâches : 12, 19, 26 juillet

 

 

 

Un spectacle musical didactique pour nous faire connaître Francois Courdot, un chef d’orchestre français parti s’installer à Broadway au cœur même d’un genre qu’il affectionnait : la comédie musicale.

Samuel Sené a recherché tous les éléments lui permettant de retracer le parcours de ce musicien méconnu. Mais derrière l’image de cet artiste, se posent les questions des chapelles musicales, de la place de l’artiste dans le paysage socio-politique, de la réalité d’un artiste face à son ambition.

Un spectacle original sous forme d’une conférence à trois voix mêlant récit et morceaux choisis. Le trio Opaline va nous régaler de musiques et de chants issus d’opérettes et du jazz, mettant en opposition Offenbach et Cole Porter en passant par Bernstein et Duke Ellington sur des arrangements de Raphaël Bancou dans le style de Francois Courdot il va sans dire.

Au gré des morceaux, on suit sa vie, étonnés de ne rien en connaître, surpris de découvrir des airs connus qui lui auraient appartenus.

Les deux chanteuses ont une pêche, un à propos, une élégance qui nous transportent.

Excellentes récitantes elles sont aussi de merveilleuses chanteuses qui nous régalent de ces airs d’opérettes et de comédies musicales.

Le pianiste assure la partie mélodique tout en gérant l’espace de jeu et apportant des commentaires opportuns et non dénués d’humour.

Un spectacle un peu inclassable qui nous surprend et nous émerveille. Encore une réussite de Samuel Sené qui a la manie de collectionner les prix. Mais là encore il faut se rendre à l’évidence, c’est à ne pas manquer.

Quant à l’existence de François Courdot, laissons aux spécialistes le soin de nous éclairer davantage et à Samuel Sené d’en écrire encore quelques pages.

Jean Michel Gautier

 

Contre-temps

Metteur en scène : Sené Samuel

Interprètes : Marion Préïté, Marion Rybaka, Raphaël Bancou

Lumières : Idalio Guerreiro
Décors : Isabelle Huchet
Assistante Mise en scène : Inès Amoura
Régie : Fréderic Finand