LE CHANT DES OLIVIERS

Théâtre du Splendid
48 rue du Faubourg Saint-Martin 
75010 – Paris 
01 42 08 21 93

Jusqu’au 28 novembre
Du mardi au samedi à 19h00

 

Le chant des oliviers loupePhoto Alizée Chiappini

En fond de scène un bel olivier. Sur le plateau la cuisine d’un mas aux couleurs de Provence. De temps à autre une cigale craquette. On dirait le sud…

Dans ce décor soigné de Sophie Jacob (un seul reproche, la porte est un peu basse, j’ai eu peur pendant tout le spectacle que Jean- Claude Dreyfus ne se cognât la tête !), trois personnages vont s’aimer et se déchirer sur fond de conflit générationnel, culturel et d’égos qui se mesurent.

Pas d’aventures, plutôt une peinture subtile de sentiments tracée à l’aigre-doux, le rire côtoyant l’émotion, les joies se mêlant aux peines. La vie quoi.

Trois personnages, trois comédiens qui se les approprient avec grand talent.

Jean-Claude Dreyfus en parrain bourru au grand cœur trouve là un rôle à sa (dé)mesure, maniant les coups de gueule comme personne, Julia Duchaussoy alterne le rire et les larmes avec une grande justesse et Frédéric Quiring nous amuse puis nous émeut dans sa confrontation aussi bien familiale que professionnelle.

L’ensemble est goûteux, la recette, celle d’un bon théâtre populaire, scrupuleusement exploitée, les ingrédients bien équilibrés, la sauce monte comme il convient.

À déguster sans modération à l’heure de l’apéro.

Nicole Bourbon

 

Le Chant des oliviers

De Marilyne Bal
Mise en scène : Anne Bouvier 

Avec : Jean-Claude Dreyfus, Julia Duchaussoy, Frédéric Quiring 

Décor : Sophie Jacob 
Costumes : Émilie Sornique 
Musique : Hervé Devolder 
Conception Lumières : Denis Koransky

 

Mis en ligne le 30 septembre 2015

Merci de cliquer sur J’aime