C'est beau l'Australie quand tu chantes, mon amour

 

Une histoire d'amour à pleurer…de rire

C'est un couple. Ringard. Absolument ringard.

Lui, (Florent Vivert), avec des faux airs de Romain Bouteille dans « Le graphique de Boscop » Elle, (Fanny Vialle), petit haut orange, chaussettes résille rouge.

C'est un décor. Kitchissime. Entre les années 70 et l'univers des Deschiens. Rien n'y manque, surtout pas l'inévitable bac à glaçons en forme de pomme orange.

C'est une histoire. D'amour. Avec ses joies et ses peines. Banal.

Sauf… Sauf qu'ils ne se parlent pas ou si peu : inénarrable extrait de Bérénice ! Sauf qu'ils communiquent en chansons des années 70 adaptées à leur façon : ah ! Leur version de « Sunny » accompagnée d'une chorégraphie complètement loufoque et déjantée ou leur traduction littérale de « Sound of silence » ! Sauf qu'ils utilisent guitare, violoncelle, contrebasse, accordéon, dont ils jouent avec brio, en guise de langage. Sauf qu'ils savent utiliser à la perfection l'art du mime dans la grande tradition des clowns comme dans leur parodie de patinage artistique.

Fanny Vialle, Florent Vivert, auteurs et interprètes, Louis Cahu, concepteur du décor et des lumières, se sont réunis pour former la « Mondiale Classe Compagnie. » Ils nous ont concocté là un spectacle totalement jubilatoire. Le public ne s'y est pas trompé qui leur a fait une véritable ovation avec un rappel de plus de vingt minutes. Un conseil : si vous voyez par chez vous une affiche de « l'Australie », n'hésitez pas, courez acheter votre billet, vous ne regretterez pas le voyage.

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