URBEX ROMANCE

L'Essaïon
6, rue Pierre-au-Lard 
75004 Paris
01 42 78 46 42

Tous les dimanches à 18h30

 

Urbex Romance loupe Photo : Jean-François Deroubaix

Projection : Une ville. Des lumières. C’est beau une ville la nuit.

Dans cet univers, deux êtres, l’un vit sur les toits, l’autre dans les Catacombes. C’est leur histoire qui nous est ici contée.

Saluons d’abord l’inventivité et le talent des artistes qui parviennent à créer un monde étrange et onirique avec trois bouts de ficelle, en l’occurrence deux lampes et quelques morceaux de tôle.

Deux comédiens, Agnès Sighicelli et Guillaume Edé sont tour à tour narrateurs et personnages de l’histoire. Ils sont accompagnés de deux excellents musiciens qui sont aussi les compositeurs des morceaux qu’ils interprètent, une musique violente et rageuse où grondent des guitares électriques et pleure un violon.

Les bonnes idées ne manquent pas, costumes, lumières, son, tout est extrêmement bien travaillé.

Ce conte moderne souffre cependant d’une sorte de déséquilibre assez déstabilisant et qui m’a empêchée d’adhérer complètement.

L’invraisemblance de l’histoire, ses excès auraient gagné – mais ce n’est que mon avis, peut-être n’ai-je rien compris – à être traité avec plus de distance, de second degré. Pourtant les clins d’œil étaient prometteurs, le choix des noms, les références hugoliennes, (Les Dunardiers qui élèvent les enfants, Javert et une promenade dans les égouts laissant la part belle à notre imagination), la chanson « Bye, Lola bye » superbe.

Avec un peu plus de fantaisie et moins de sérieux, le spectacle pourrait gagner en intensité, car les ingrédients sont là pour une belle réussite.

Nicole Bourbon

 

Urbex Romance loupe

 Photo : Jean-François Deroubaix

Urbex romance

un thriller romantique et musical
Spectacle musical écrit et interprété par Agnès Sighicelli et Guillaume Edé
Mise en scène et collaboration à la dramaturgie Youlia Zimina

Avec
Agnès Sighicelli et Guillaume Edé
musiciens et compositeurs JeanLou Descamps et Yann Lambotte

Scénographie : Liina Keevallik
Lumière : Félix Gane
Vidéo : Ugo Gasiglia

 

Mis en ligne le 17 octobre 2016