SWINGING LIFE

SWINING LIFE …Nos vies, nos états, nos amours !

 

Swinging Life revient !  Après le succès que ce spectacle musical a connu au Trianon le 21 mai puis le 25 mai à l’Alhambra, la troupe talentueuse se réinstalle entre le 2  et le 31 juillet à l’Alhambra pour une quinzaine de dates.

Swinging life est avant tout une fresque musicale humaine, riche et drôle qui décrit à travers le choix de tableaux illustrés par des standards de comédies musicales célèbres de Broadway, l’époque noire américaine de l’entre deux guerres aux années soixante dix. Lorsqu’on interroge son metteur en scène Jean Michel Fournereau, lequel est un artiste complet, et dirige le festival NotenBulles et l’Orphée Théâtre depuis plusieurs années à Auray, ce dernier nous  répond : «Lorsque Valery Rodriguez m’a proposé de mettre en scène son spectacle, c’était pour moi un défi à la fois enthousiasmant et angoissant ! » Et on le comprend  car sur la scène, un orchestre joue en live ,il est composé de cinq musiciens, Alex Poyet, à la batterie, Pascal Vaucel à la guitare, Clément Blumen, à la basse et Jean François Fierling au saxophone et Christian Jambois au clavier. Ils sont entourés de huit acteurs chanteurs danseurs, généreux dans leur jeu et véritablement plein de ressources ! «  ... L’idée était de créer un spectacle très contrasté, d’alterner drôlerie et émotion, d’avoir, même sans « scénario », des personnages récurrents auxquels le public peut s’attacher, et tenter de parler de choses sérieuses sans se prendre au sérieux,  et surtout toujours mettre en valeur cette musique envoutante et ces voix incroyables » commente Jean Michel. Ce pari est ainsi réussi : le public suit ce spectacle-revue, originalement chorégraphié par Valérie Masset et dirigé musicalement par Jan Stumke avec plaisir et avec une curiosité toujours plus grande :celle de mieux découvrir  la musique et les moeurs noires américaines de ces époques. Pour finir, les spectateurs sont galvanisés par les rythmes entraînants et le dynasmisme prenant des acteurs : citons Valery Rodriguez, le créateur et l’auteur du livret, Matthieu Boldron ou Thierry Picaut et les actrices Nelly Célerine, Mélina Mariane, Anandha Seethanen ou Mélina N’Poy. On se retrouve donc à chantonner sur un blues troublant et à gesticuler, pour ne pas dire danser, sur une musique endiablée de jazz, de soul music ou de Rythm n’blues… Et comme nous le dit fort bien le metteur en scène : « Quant aux nombreux gags qui rythment le spectacle, ceux là sont, je crois,  immédiatement bien perçus  ! La petite guerre entre les deux maquereaux, les jeux de séduction des deux romantiques, le curé qui planque du whisky dans sa bible, la prostituée qui compte le nombre de passes, en tapotant sur une calculatrice, tout en enchainant les positions avec ses clients, les anges qui se tapent dessus. ». La seule difficulté soulevée par un tel spectacle, interprété qui plus est dans la langue, en reste la compréhension auprès de notre bon public ! Jean Michel  nous répond alors à ce sujet : « Sans doute que les spectateurs ne voient pas forcément tous les « signes »  proposés… Mais par contre, j’ai la conviction que toutes ces petites scènes,  qui évoquent, par exemple, la ségrégation dans un bus (Take the A train),  les « Blackfaces » et Al Jolson, la femme africaine qui s’en « remet » à l’Ange (en peignant « you’re the boss » sur son torse), le tirailleur sénégalais avec l’image d’ une boite « Banania » posée sur une veste d’uniforme, comme un hommage aux soldats noirs qui ont servi de chair à canon… toutes ces histoires (et d'autres) , que nous avons travaillées en répétition, ont permis aux interprètes d’avoir de vraies situations à jouer  et de pouvoir alors laisser s’envoler leur imaginaire et leur sensibilité… Ils sont sur scène, tous, toujours très présents, très expressifs et touchent beaucoup le public… Alors… peu importe si on ne voit pas tout ce qu'il y a derrière… »

Oui, peu importe !…  Le souffle d’une vérité historique pas si lointaine, celui du passé et des cultures des peuples noirs américains,  passe entre les murs de l’Alhambra  !Il nous imprègne pour une soirée enivrante d’un parfum musical aux accents exquis…La joyeuse troupe vous attend à L’Alhambra dés le 2 juillet et jusqu’au 8 puis du 15 au 31 juillet  à 20h30.

 

Safia Bouadan

 

 

Visitez leur site :  www.myspace.com/swinginglifemusical