Théâtre de Poche-Montparnasse
75 boulevard du Montparnasse
75006 Paris

Jusqu’au 5 juillet
Leçon 1 – les jeudis à 19h et les samedis à 17h
Leçon 2 – les vendredis et les samedis à 19h

 

 

 

Magistrales leçons d’histoire de France…

 

Quel bonheur que ces deux spectacles conçus et présentés par Maxime d’Aboville dans l’écrin du Théâtre de Poche où nous assistons, comme dans une salle de classe d’autrefois, à un cours d’histoire de France, carte au mur, lui habillé d’une blouse grise d’instituteur et longue règle de bois à la main.

Mais la similitude s’arrête là et nous découvrons, émerveillés, parfois stupéfaits, tantôt fascinés, puis émus ou révoltés, un numéro de comédien impressionnant qui nous fait vivre intensément les moments illustres de notre Grande Histoire ou ceux, plus intimes, de notre petite mais non moins importante histoire, bourrée d’anecdotes croustillantes…

Le voici, avec sa baguette magique, traversant au galop la scène qui devient un champ de bataille où il fouette les chevaux de sa cravache, puis transperce les ennemis de son glaive, hurle les souffrances des massacrés de Roncevaux à Marignan et nous enivre avec celles, bouleversantes, de Jeanne d’Arc sur son bucher… Ou bien, il brandit l’épée de d’Artagnan, fend les armures, frappe les esprits, redresse les torts, réveille les -presque- morts, comme les consciences…

On est halluciné par cette extraordinaire prestation théâtrale doublée d’une magnifique vertu pédagogique : bravo l’artiste !!!

Pour nous conter avec tant d’originalité, de folie et de maîtrise, les deux périodes, données en alternance -De l’An Mil à Jeanne d’Arc, puis -De 1515 au Roi-Soleil, notre délicieux Troubadour, comme le nommait affectueusement Philippe Tesson, confie que plutôt d’écrire lui-même -ou d’improviser-  des cours, il a composé son épopée uniquement à partir d’extraits d’œuvres de célèbres historiens, comme Chateaubriand, Michelet, Duruy, Bainville, Dumas, Hugo ou  Saint-Simon.

Jean d’Ormesson, admiratif de sa performance disait déjà en 2013 «  Maxime d’Aboville fait passer sur la scène qu’il anime le souffle de l’histoire et une émotion dramatique. » Et Philippe Tesson d’ajouter « L’histoire avec lui devient elle-même un plaisir. Elle est spectacle. Elle invite au rêve. Il rachète l’ennui que trop souvent elle inspire aux enfants des écoles. »

Il est donc impératif et -d’intérêt général- de venir avec les plus jeunes déguster ce spectacle propre à enflammer l’imaginaire et à faire vibrer les âmes… de toutes générations !!!

Anne Revanne

 

Deux leçons d’histoire de France

De Hugo, Michelet, Dumas, Chateaubriand, Saint-Simon...

Deux spectacles conçus et interprétés par Maxime D'ABOVILLE