PRIX LUMIÈRES DE LA PRESSE ÉTRANGÈRE 2014

Espace Cardin
1 Avenue Gabriel
75 008 Paris
01 42 64 49 40

Le 20 janvier 2014

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 Prix Lumières

19ème cérémonie des Lumières 20 janvier 20h15. Espace Pierre Cardin. Les prix Lumière vont être décernés pour la 19ème année consécutive. Ils récompensent les meilleurs films français ou francophone de l’année précédente et sont organisés par l’Académie des Lumières réunissant plus de 200 représentants de la presse internationale en poste à Paris. Sa présidente est Grazyna Arata.

La foule est déjà nombreuse à l’entrée et nous devons patienter dehors sous les flashes des photographes à l’aguet des personnalités prévues. Pas évident de piétiner ainsi lorsqu’on est juchée sur des talons de 17 cm ! Heureusement il fait doux et il ne pleut pas, le ciel est avec nous.

Nous pénétrons enfin dans le saint des saints, passons les différents contrôles, et sommes dirigés vers les salons du premier étage où nous est servi paraît-il un cocktail. Là nous attendent quelques mandarines essayant de rivaliser avec amandes et raisins secs tandis que des bouteilles de champagne attendent désespérément que des coupes les rejoignent ! Flûte alors !

Sortant de la salle, nous partons à la recherche de nos places, rien ne semble prévu pour nous guider, les jeunes et charmantes hôtesses sont visiblement débordées par cet afflux de personnes. La salle est déjà bien pleine et je me demande comment va être casé le nombre important qui patiente dans l’entrée, dans les escaliers ou qui est encore à l’extérieur ! Enfin une jeune et aimable personne nous escorte à notre place.

La cérémonie débute enfin vers 21h30 alors qu’il était noté 21h précises sur le carton d’invitation.

Comme il nous l’est rappelé en préambule, cette remise de prix précédant les Césars se veut l’équivalent des Golden Globes qui ont lieu avant les Oscars. Là s’arrête la ressemblance car on est loin du professionnalisme des américains.

Les deux présentateurs, Estelle Martin et Patrick Fabre font le minimum syndical, la plupart des lauréats sont absents et remplacés par des personnes visiblement peu habituées à être dans la lumière et à prendre la parole. L’avantage c’est que c’est court.

La différence est flagrante lorsque ce sont des « vieux briscards » de ce genre de cérémonie, la présidente Carole Bouquet, toujours très belle et élégante, Bruno Solo et Pascal Légitimus qui ont fait l’effort de préparer avec humour leur remise de prix, donnant aux heureux récipiendaires la statuette représentant une panthère grimpant sur une branche recourbée ! (Je me demande ce qu’ils vont bien pouvoir en faire !).

À noter également les remerciements empreints de spontanéité et de fraîcheur de la jeune Adèle Exarchopoulos.

C’est d’ailleurs – comme on pouvait s’y attendre au vu du nombre des membres de l’équipe présents dans la salle – le film d’Abdellatif Kechiche qui rafle la mise avec 4 prix : meilleur film, meilleur réalisateur et meilleures actrices pour Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos. Guillaume Gallienne, autre vainqueur de la soirée, repart avec deux prix : meilleur acteur et Prix Heike Hurst du meilleur premier film.

Calqué sur le déroulement des Césars, celui de cette remise de prix a proposé également un hommage aux disparus, Patrice Chéreau et Georges Lautner.

Paradoxalement, c’est lors de ce prix loin d’être le plus drôle, qu’est intervenu une des rares notes d’humour de la soirée. On la doit au cascadeur Rémi Julienne. Invité pour le prix d’honneur décerné à Georges Lautner, il a suscité les rires de la salle déclarant que « pour des réalisateurs qui me faisaient confiance, j’étais prêt à gravir l’Himalaya en tongs ! ».

Nicole Bourbon

 

Léa Seydoux et Adèle
Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos

 

Pour terminer, voici le palmarès complet que l’on pourra comparer dans quelques mois avec celui des Césars :

Meilleur film : La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2 de Abdellatif Kechiche
Prix spécial du jury : Grand Central de Rebecca Zlotowski
Meilleur réalisateur : Abdellatif Kechiche pour La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2
Meilleur scénario : David Ives et Roman Polanski pour La Vénus à la fourrure
Meilleure actrice : Léa Seydoux dans Grand Central et La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2
Meilleur acteur : Guillaume Gallienne dans Les Garçons et Guillaume, à table !
Meilleur espoir féminin : Adèle Exarchopoulos dans La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2
Meilleur espoir masculin : Raphaël Personnaz dans Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier et dans Marius de Daniel Auteuil
Prix Heike Hurst du meilleur premier film : Les Garçons et Guillaume, à table ! de Guillaume Gallienne
Meilleur film francophone (Hors de France) : Les Chevaux de Dieu de Nabil Ayouch (France, Maroc, Belgique)
Prix spécial de la Commission supérieure technique de l’image et du son qui récompense le meilleur directeur photo : Thomas Hardmeier (AFC) pour L’Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet de Jean-Pierre Jeunet