PRÉSENTATION DE SAISON 2018

Théâtre Antoine
14, boulevard de Strasbourg
75010 Paris

01 42 08 77 71

Ce mardi 19 juin à 19 heures, le Théâtre Antoine - Simone Berriau, ce haut lieu culturel à la programmation variée, présentait sa programmation pour la saison prochaine.

En présence de Laurent Ruquier et Jean-Marc Dumontet, directeurs de l’établissement depuis 2011, la journaliste Wendy Bouchard accueille avec brio les différents comédiens et metteurs en scène venus parler des pièces qui seront à l’affiche après l’été.

Francis Huster, Fanny Cottençon et le jeune Louis Le Barazer, accompagnés par Steve Suissa, leur metteur en scène, ouvrent le bal  avec la présentation de Pourvu qu’il soit heureux, une pièce de Laurent Ruquier.

Cette pièce, pour laquelle l’auteur a puisé dans son histoire personnelle, confie ce dernier, expose les états d’âme et les réactions d’un père et d’une mère lorsqu’ils apprennent l’homosexualité de leur fils. Une situation que certains spectateurs pourront avoir vécue, qu’ils soient parents ou enfants, et donc des personnages auxquels ils pourront tout naturellement s’identifier, comme le fait remarquer Francis Huster.

Puis c’est au tour de Richard Berry de venir nous entretenir de Plaidoiries, un seul en scène – « être seul en scène, parfois, ça repose », ironise-t-il – où, incarnant les grandes figures du barreau, il nous fera revivre cinq grands procès ayant marqué l’histoire judiciaire de ces quarante dernières années.

Arrive ensuite une équipe bien sympathique comprenant Dany Boon, Valérie Bonneton et son chien Gaston, bipolaire, qui l’accompagne partout où elle va et devrait donc, logiquement, faire partie de la distribution de Huit euros de l’heure, une comédie féroce de Sébastien Thiéry, mise en scène par Stéphane Hillel – tous deux présents également sur le plateau – qui, sous des dehors comiques, pose une question qui ferait un excellent sujet de philosophie pour le baccalauréat : pourquoi aide-t-on les autres, si ce n’est pour soi-même ?

Dans un registre plus grave, Lettres à Nour, évoque, sous la forme d’un échange de lettres entre un père musulman épris des Lumières et sa fille partie à 20 ans rejoindre en Irak les rangs de Daesh, le problème de ces jeunes qui, bien qu’instruits et issus de familles sans histoires, se sont radicalisés.

Cette pièce épistolaire nous est présentée par son auteur, Rachid Benzine, qui en assurera la mise en scène avec Charles Berling, et c’est Éric Cantona – le comédien, puisqu’il a plusieurs casquettes – qui la fera vivre.

Enfin, nous avons eu le plaisir d’accueillir Jean-Pierre Darroussin et son Molière du comédien dans un spectacle du Théâtre privé,  venu annoncer la reprise de la pièce Art, de Yasmina Reza, mise en scène par Patrick Kerbrat et dans laquelle il partage l’affiche avec Charles Berling et Alain Fromager, à partir du 11 septembre 2019, après une tournée dans toute la France.

Un cocktail est offert à l’issue de la présentation de la saison, où certains des comédiens viennent nous honorer de leur présence, notamment Dany Boon, qui s’est prêté au jeu des selfies avec sa patience et sa gentillesse coutumières.

Elishéva Zonabend

 

Mis en ligne le 21 juin 2018