ZWAI

Présence Pasteur

20h20

du 6 au 29 juillet

 

Zwai loupe 

Zwai, une rencontre.
Un bel amour

Elle est lovée dans sa corde qui pend des cintres, elle est heureuse comme un canari sans cage, comme un chat dans un arbre ou une femme sur un perchoir. Il arrive tel un Pierrot lunaire qui ne sait jamais par quel bout prendre les choses, dépassé par la vie, mais grand ouvert vers la beauté. Il veut mettre en place une table qui peu à peu lui échappe, comme tout ce qu'il touche. Tout de suite il est attiré par cette jolie jeune femme qui s'ennuie dans sa tenue rouge vif au milieu des cordages blancs. Il est d'ailleurs plus qu'attiré, il tombe amoureux de cette beauté étrange. Il va chercher avec la maladresse qui le définit   à la séduire, mais ce sera difficile pour lui. Elle est si imprévisible si rapide, si mouvante. Il suffit qu'il aille dans un sens pour qu'elle parte à l'opposé. Mais peu à peu ils vont s'apprivoiser.

En fait l'un et l'autre rentrent lentement dans la réalité du partenaire avec beaucoup de malice. Ils sont amoureux et vont chercher chacun à faire progresser l'autre. Ils prennent alors conscience qu'ils sont indispensables à l'autre, que la vie c'est à deux qu'il veulent la mener et que chacun permet à l'autre d'atteindre ses rêves.

Belle leçon d'humanisme, bel amour.

Esther et Jonas Stanzi sont deux circassiens qui proposent un spectacle tendre et poétique en usant des objets de l'univers circassien, la corde, l'équilibre sur des bouteilles, le diabolo, une table. Une musique soutien le propos, mais pas un mot... pièce universelle que l'on peut voir dans tous les pays puisqu'il n'y a que le langage des gestes et des expressions.

C'est très beau, rafraîchissant. Ils occupent tout l'espace avec aisance, nous emmènent dans leur monde. On est conquis.

Jean Michel Gautier

 

Zwai

idée concept création artistique Jonas Slanzi et Esther Slanzi

composition musicale Robin Oswald

 

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Mis en ligne le 12 juillet 2018