UN ANIMAL DE COMPAGNIE

Théâtre des Nouveautés
24 Bd Poissonnière
75002 PARIS 
01 47 70 52 76 

Jusqu’au 22 avril
Du mardi au samedi à 21h00
Matinées samedi 16h30 , dimanche 16h00

 

Un animal de compagnie loupe 

On peine à reconnaître ici la plume de l’auteur du « Dîner de cons ».

Histoire indigente à l’intérêt nul, dialogues d’une pauvreté affligeante, aucune originalité… Où sont passés son imagination et son sens de la répartie ?

On a droit aux mêmes recettes éculées, aux grosses ficelles de la comédie de boulevard, et aux deux personnages récurrents chez Veber, le bel homme un peu suffisant et le benêt.

Dans le décor d’un salon bon chic bon genre qui aurait sans peine convenu au « Dîner de cons » les comédiens ne s’économisent pas pour tenter de sauver la pièce. Mais du coup ils ont tendance à surjouer ce qui ajoute au manque de crédibilité.

Le séduisant Stéphane Freiss est parfait en maître des lieux sûr de lui, avec parfois quelques mimiques un peu forcées.

Philippe Vieux est le pauvre bougre de service, il en fait des tonnes mais son personnage manque d’une sensibilité qui aurait pu trouver à s’épanouir à la fin s’il avait eu un texte plus travaillé à défendre. Une occasion manquée.

Les femmes sont comme souvent chez Veber têtes de linottes et superficielles, il faut tout le dynamisme de Noémie de Lattre et le charme slave de Dinara Droukarova pour qu’on croie un peu à leurs personnages.

Quant au traditionnel Pignon, il est cantonné à de la figuration, dommage c’était la bonne idée de départ mais qui reste complètement inexploitée.

La mise en scène se borne à des entrées et sorties intempestives, bref l’ensemble est paresseux et parvient à arracher quelques rires grâce au savoir faire des comédiens.

Nicole Bourbon

 

Un animal de compagnie

Une pièce écrite et mise en scène par Francis Veber
Assistant mise en scène Laurent Petrelli.

Avec Stéphane Freiss, Noémie de Lattre, Philippe Vieux, Dinara Droukarova.

Décors Charlie Mangel.
Lumières Régis Vigneron.
Costumes Juliette Chanaud.

Avec la voix de Gérard Jugnot


Mis en ligne le 19 mars 2017