LE JARDIN DU PROPHÈTE

Le guichet Montparnasse
15, rue du Maine
75014 Paris
Tel : 01 43 27 88 61

Jusqu’au 26 Avril 2015
Les vendredis et samedis à 20h30
Les dimanches à 16h30

 

loupe

 

 

Après “Le Prophète” de Khalil Gibran, Nordine Marouf adapte et interprète “Le Jardin du prophète” qui met particulièrement l’accent sur la parenté de l’homme avec l’univers.

Synopsis :
Ce deuxième épisode d’une trilogie (qui se termine par “La mort du prophète”) décrit la manière dont les petites et grandes choses de ce monde sont reliées les unes aux autres : la rosée et l’océan, le soleil et les lucioles…

En regard avec le caractère lumineux des paraboles du Prophète, la tonalité du “Jardin du prophète” est plus sombre, plus grave, ne serait-ce que par les thèmes abordés : la séparation, la laideur, la solitude, l’être… Dieu. La dimension autobiographique de Khalil Gibran est ici plus présente que dans la plupart de ses ouvrages, au point qu’on peut y voir comme un testament spirituel.

Après douze années passées à Orphalese, Almustafa, le prophète, quitte son exil et retrouve son île natale. Il revient dans son jardin, lieu où son père et sa mère et ses ancêtres reposent. Après quarante jours et quarante nuits de solitude, il en ouvre les grilles. Neuf disciples le rejoignent et l’accompagnent jusqu’à son peuple.

Comment Almustafa va-t-il être accueilli après son long exil ? Que va lui demander son peuple ? Que va répondre le prophète ? S’en suivront le retour et la mort du prophète à Orphalese…

Mon avis :
Mettre en scène les paraboles du poète Khalil Gibran, né au Liban en 1883 dans une famille chrétienne, est un pari ambitieux. Malheureusement, le résultat est modeste par rapport à l’enjeu. Seul sur la petite scène du guichet Montparnasse, le comédien Nordine Marouf, physiquement crédible et dont le combat est « de toucher l’âme des gens », aligne les paraboles sur un ton emphatique dans un espace dépouillé sans véritable mise en scène. Son phrasé, usant de liaisons répétitives et improbables, heurte les oreilles et empêche le spectateur d’assimiler le sens des paroles du poète. Au final, l’ennui gagne et la petite heure de spectacle semble s’étirer à n’en plus finir. Seul point positif, le désir de lire ou relire Khalil Gibran qui n’a peut être pas sa place sur une scène de théâtre, en tout cas pas dans cette version.

Patricia Lacan-Martin

 

Le jardin du prophète

D’après l’œuvre de Khalil Gibran

Adapté et interprété par Nordine Marouf

 

Mis en ligne le 23 mars 2015

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