GRÉGOIRE COLARD

 « Au cœur de Michel Berger »

20 Novembre 2015

Espace Pierre Mendes France
Rue du 19 Mars 1962
77 Othis
Tel : 06 27 51 49 60

 

Grégoire Colard loupe 

Mais que se passe-t-il depuis quelques temps dans le milieu du show-business pour que les stars de l’ombre se décident les unes après les autres à monter sur scène ? En effet, après Arthur, Julien Courbet et avant Michel Drücker, voici Grégoire Colard, l’ex attaché de presse de Michel Berger qui, à son tour, cède à la tentation ! Le syndrome des planches serait-il, à terme, contagieux ? Tout le laisse à croire….

Rencontre avec un professionnel qui côtoie, depuis près de quarante ans, tout le gotha  mondain du show business et qui, à l’heure où la plupart des gens « raccrochent les gants », se lance un nouveau challenge. Chapeau l’artiste !

 

— Depuis quelques mois, vous êtes à l’affiche d’un spectacle intitulé « Au cœur de Michel Berger » qui met en scène un groupe de musiciens et chanteur « Les Princes des Villes » ? Quelle est la genèse de cette aventure ?

— C’est une longue histoire. Du fait que j’ai été l’attaché de presse de Michel Berger pendant vingt ans, je suis régulièrement sollicité par des jeunes gens qui m’envoient des enregistrements et me demandent conseil etc… Avec « les Princes des Villes », cela s’est passé de la même façon sauf que j’ai été « scotché » par la qualité du son et par la voix du chanteur Jérome Kerio. On s’est rencontré plusieurs fois, ils ont fait quelques concerts et un producteur a été séduit sous réserve que je monte sur scène.  Et voilà !

— Vous montez sur scène  pendant le concert pour l’enrichir d’anecdotes concernant les circonstances qui ont inspiré la naissance de certaines chansons de Michel Berger.  Ne trouvez-vous pas cet exercice un peu impudique ?

— Pas du tout, c’est un jeu de conteur et d’acteur auquel je prends un plaisir fou, à ma plus grande surprise. On accueille les gens, on leur parle et on essaie de les rendre heureux en évoquant quelques coulisses  entourant la création de chansons d’un artiste qu’ils aimaient.

— Bizarrement, alors qu’il n’y a jamais eu de spectacle autour de l’œuvre de Michel Berger, votre hommage tombe en même temps que la Comédie musicale initiée par France Gall « Résiste ». Comment vous inscrivez vous dans cette simultanéité ?

— On ne joue pas dans la même cour, même si on est tous là pour soutenir la mémoire de Michel Berger. Quant à la coïncidence, faut croire que c’est dans l’air, un air de nostalgie !

— Vous avez été l’attaché de presse des plus grands noms de la chanson (Brassens, Barbara, Berger, Gainsbourg, Queen, Johnny Clegg etc….) et vous étiez une star dans votre domaine. Pourtant vous avez réorienté votre carrière après la mort de Michel Berger, pourquoi ?

— Probablement le désir de vivre autre chose. A l’époque, j’avais une réputation épouvantable et  la grosse tête. En rentrant à Gala comme journaliste « people », j’ai élargi mon champ d’intervention. J’ai fait la promotion de nombreux évènements comme les Nuits blanches de Saint-Tropez, j’ai écrit plusieurs livres et  aujourd’hui je suis producteur, notamment de mon poulain David Bacci pour lequel j’écris des chansons.

— Outre la scène avec « Au cœur de Michel Berger », d’autres projets sont en cours ?

— Un nouveau livre, truffé d’anecdotes sur toutes les personnalités que j’ai pu rencontrer au cours de ma carrière,  sortira l’année prochaine. Sinon, ce qui guide ma vie désormais, c’est le présent et le futur !

Alors bonne route Grégoire !

Patricia Lacan-Martin