TANIA GARBARSKI – CHARLIE DUPONT

 

Tania Garbarski et Charlie Dupont loupePhoto Claude Bourbon

Tout juste sortis de scène, où ils viennent d’incarner les deux héros de Tuyauterie, Charlie Dupont et Tania Garbarski se prêtent avec une grande gentillesse à l’exercice de l’interview, une rencontre égayée des réparties de Charlie dont la nature comique est évidente.

Couple également à la ville, ils avouent  que c’est à la fois un avantage et un inconvénient :
« Si on peut s’énerver plus vite qu’avec un autre partenaire, c’est en même temps un grand plaisir et aussi du gain de temps, tout va plus vite. Et  puis on se défoule sur scène donc  après à la maison on n’a plus envie de se disputer !»

Avis que partageront certainement tous ceux qui travaillent en couple !

Cette pièce là, l’auteur Philippe Blasband la leur a écrite sur mesure.

« C’est moi qui l’ai contacté confie Tania, j’ai pris mon courage à deux mains et mon téléphone, pour lui demander s’il avait un texte à nous proposer. Il m’a répondu non mais deux jours plus tard il nous a dit : j’ai peut-être quelque chose pour vous. Là deuxième angoisse avant de le lire : et si ça ne nous plaisait pas, comment le lui dire ? Mais dès la lecture on a été séduit. »

« Et puis, poursuit-elle, deuxième cadeau,  il a décidé d’assurer également la mise en scène. Il avait exactement dans sa tête sa musique des mots, ses intentions bien sûr puisqu’il est l’auteur, mais il n’est pas un metteur en scène directif. Il nous raconte des anecdotes et nous amène à comprendre ainsi où il veut nous emmener.

Charlie renchérit :
 « C’est passionnant de travailler avec lui. Il a fait apparaître ainsi le rire et la légèreté, des nuances que l’on n’avait pas remarquées à la lecture. C’est un passeur de pensée».

Si Tania confie  avoir rêvé d’être comédienne dès son plus jeune âge  « À huit ans, j’étais séduite par l’idée de me déguiser, devenir quelqu’un d’autre, un besoin de voyages, de dépaysement, le plus beau remède contre l’ennui. Hypersensible, très émotive, ce métier me permet de libérer ce trop plein d’émotions», Charlie lui, avoue n’avoir eu le déclic qu’à vingt-deux ans, « avec un spectacle de fac, on jouait avec un camarade unijambiste et sur scène on oubliait, le personnage avait deux jambes, La magie de spectacle m’a emporté. ».

S’il aime faire rire, c’est dans sa nature, il a autant de plaisir dans des rôles plus dramatiques « Hamlet pourquoi pas ? » dit-il

Tanya elle se verrait bien en Antigone.

Avis à ceux qui liront cet article, l’appel est lancé !

Nicole Bourbon

 

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