NICOLE CROISILLE en concert

22 Janvier 2012. Alhambra. Paris (75)
2 Mars 2012. Le Bascala. Bruguières (31)
3 Mars 2012. Théâtre de l'étang. St-Estève (66)
11Mars. Théâtre Sébastopol. Lille (59)
Nouvelle compilation: "CROISILLE"

Après le succès de ses trois concerts d'Octobre 2011, Nicole Croisille était de retour dimanche dernier à l'Alhambra.

« Infiniment d'amour », c'est comme celà qu'on pourrait définir le lien qui l'unit à son public depuis plus de cinquante ans, et c'est aussi le nouveau titre par lequel elle débute son concert, et comme à chaque fois, elle atteindra son objectif de nous étonner encore et toujours.

Elle maîtrise avec art sa voix inimitable pour partager avec nous ses propres émotions et occupe l'espace avec l'aisance d'une artiste habituée aux plus grandes scènes parisiennes et internationales.

Son tour de chant est composé bien sûr de ses anciens tubes, « Quand nous n'aurons que la tendresse », « Téléphone-moi », « Parlez-moi de lui », « Une femme avec toi ».

Le jazz étant sa passion de toujours, elle fait quelques reprises très jazzy, rendant ainsi hommage à Claude Nougaro. Quelques chansons de « Starmania » serviront de prétexte à rappeler Michel Berger. Elle nous présente chaque titre, émaillant son discours d'anecdotes, tissant de cette façon un lien intime avec son public. Ainsi pour « Les uns et les autres », elle fera allusion à sa rencontre décisive avec Claude Lelouch. Très attachée « aux Amériques », où elle a souvent chanté, elle terminera par « I'll Never Leave You » et des musiques brésiliennes.

Danseuse de formation, elle esquisse des pas de danse tout au long du spectacle et nous fera même une démonstration de tango.

Elle est accompagnée comme à l'habitude par ses trois musiciens de talent:

- Aldo Frank, compositeur et grand arrangeur, son pianiste depuis 35 ans, qu'elle qualifie affectueusement « d'alter ego ».

- À la basse, Dominique Bertram, qui travaille aussi entre autres, avec Patrick Bruel, Véronique Sanson, Catherine Lara...

- Daniel Champolini, qui officie avec maestria aux percussions et à la batterie.

Jacques Rouveyrollis a imaginé pour chaque chanson un ballet de faisceaux lumineux aux couleurs de pierres précieuses.

 

C'est une standing ovation bien méritée qui a clos le tour de chant de cette très grande dame que je considère depuis toujours comme la Barbra Streisand française, avec la danse en plus.

Pour prolonger la magie du concert ou pour ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir aller l'applaudir, je signale sa nouvelle compilation, « Croisille », où l'on retrouve son nouveau titre et ses plus grands tubes, certains revisités.

 

Tanya Drouginska